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Ouvrages
Agrippa
d'Aubigné, Oeuvres V, Les Tragiques, Nouvelle édition
scientifique, d'après le manuscrit de Genève, J.-R. Fanlo, M.-M.
Fragonard, G. Schrenck,
2020.
Valérie Worth-Stylianou,
La première traduction intégrale
des Tragiques en anglais,
Arizona Center for Mediaeval & Renaissance studies
2020.
Juliette
Ferdinand, Bernard
Palissy, Artisan des réformes entre art, science et foi, De Gruyter,
2020.
Mémoires crépusculaires de la fin du XVIe
siècle, Gilbert Schrenck, Classiques Garnier, 2018, 382 p.
Le recueil rassemble des études
consacrées à Pierre de L’Estoile, Agrippa d’Aubigné et d’autres
mémorialistes contemporains. Si leurs œuvres sont un témoignage
historique, ces études montrent aussi comment elles glissent vers une
écriture de la privauté.
>>> Présentation de l'éditeur
D'Yver à Aubigné: des poètes et conteurs
en Poitou, Aunis et Saintonge au temps des guerres de Religion,
1560-1630.Catalogue de l'exposition de Niort, sept. 2016
Contributions de J.-P. Andrault, D. Bjaï, J. Brunel, J.-R. Fanlo (et
al.), sous la dir. d'Érick Surget.
D'Yver à
Aubigné D'Yver à Aubigné..., le quatrième centenaire de la première
édition des Tragiques d'Agrippa d'Aubigné, est l'occasion de présenter
une synthèse fleurie autour du conte et de la poésie sur le territoire
du Poitou, de l'Aunis et de la Saintonge, entre 1560 et 1630, limites
chronologiques convenues de cette période atroce de notre histoire,
dite des « guerres de religion ». Le Printemps d'Yver a été publié
l'année du massacre de la Saint-Barthélémy et la cinquième nouvelle du
recueil, toute picto-saintongeaise, se déroule dans le temps de la
troisième guerre (1567-1570). Quant à Aubigné, écrivain engagé, toute
sa plume est au service de la Réforme protestante, Les Tragiques en
étant le monument littéraire le plus emblématique, un chantier ouvert
dès 1577 et que sa première publication en 1616 sur les bords de la
Sèvre niortaise n'achèvera pas pour autant.
Ecrivains juristes et juristes écrivains
du Moyen Age au siècle des Lumières. Sous la direction de
Bruno Méniel, Classiques Garnier, 2015.
Notices sur :
François d'AMBOISE, Lazare de BAÏF, Bernard BARDON DE BRUN, Jehan de
BEAUBREUIL, Robert GARNIER et Jean de HAYS (Jean-Claude Ternaux);
Agrippa D'AUBIGNE (Jean-Raymond Fanlo); Claude BINET, François de
NESMOND et Odet de TURNEBE (Denis Bjaï); Amaury BOUCHARD et François
RABELAIS (Claude La Charité); Jean de BOYSSONE (Michel Magnien); Jean
CRESPIN (Mathilde Bernard); Guillaume DU CHOUL (Edith
Karagiannis-Mazeaud); Simon GOULART (Cécile Huchard); Pierre de
L'ESTOILE (Gilbert Schrenck); François MORIN DE CROME et Nicolas RAPIN
(Martial Martin); Pierre de RONSARD (François Rouget); Nicolas de
VILLEROY (Nadine Kuperty-Tsur).
>>> Présentation de l'éditeur
Les Belles figures et drolleries de la
Ligue réunies par Pierre de L’Estoile illustrent les grands
événements qui ont secoué la fin du règne d’Henri III jusqu’à la
reconquête de Paris par son successeur. Elles constituent un témoignage
exceptionnel sur l’histoire des Seize et les stratégies de propagande
médiatisées par des gravures d’actualité d’une rare violence
pamphlétaire. Les notes personnelles de l’auteur ainsi que ses procédés
de collage destinent le corpus iconographique à être le témoignage de
la barbarie ligueuse et font de l’œuvre un « théâtre de la cruauté »,
dont les images sanglantes entrent en résonance avec celles du Journal. Conforme au texte de
l’exemplaire de la Bibliothèque nationale, la présente édition restitue
pour la première fois l’intégralité des estampes, chacune d’elles étant
située par rapport à l’actualité, interprétée en fonction du public
visé et analysée sous l’angle de leurs intertextes (pamphlets,
placards, libelles…). Le motif du « monstre » structure la marqueterie
des Belles figures pour les désigner comme tragédie de la rébellion à
travers une succession de tableaux hallucinants, dont L’Estoile fut le
collectionneur lucide.
*
This collection of caricatures,
illustrations, pamphlets, and other images from the siege of Paris and
violence that preceded the coronation of Henry IV, presents the reader
with a kind of “theater of crualty”, wherein bloody images bear witness
to the barbarism of the Ligue. Critical edition of the original
16th-century collection, with scholarly introduction and notes.
Table des
matières
Introduction
La problématique du non livre
La méthode de L’Estoile
De l’usage de la « drollerie »
I. Collectionner
La genèse du recueil Censure et devoir de mémoire
II. Ordonner L’oeuvre palimpseste
La scansion de la scène tragique
III. Commenter
La poétique du monstrueux
Des mots à la marge
Conclusion
Texte
Protocole éditorial
Les Belles figures et
drolleries de la Ligue
Liste des imprimeurs, libraires, imagiers et graveurs mentionnés dans
les Belles figures
Liste générale des pièces
Lexique
Index des noms de personnes
Bibliographie
Agrippa d'Aubigné. OEUVRES - tome III - Traitté des douceurs
de l'affliction, éd. de Gilbert Schrenck, Paris,
Classiques Garnier, coll. "Textes de la Renaissance", 2014, 281 p., 32 €
Cet ouvrage pose un regard inédit sur
l’évolution de l’écriture d’Agrippa d’Aubigné. Il traduit l’affrontement
idéologique des années 1600. L’actualité religieuse et l’engagement
personnel de l’écrivain huguenot se rejoignent pour donner naissance à
l’une de ses œuvres les plus polémiques et lyriques.
This work casts a new eye on the evolution of Agrippa d’ Aubigné’s
writing, translating the ideological battles of the 1600s. The
religious situation and the Huguenot writer’s personal commitment come
together to produce one of his most polemical and lyrical works.
>>> Bon de commande
Simon Goulart. Un pasteur aux intérêts
vastes comme le monde, études réunies par Olivier Pot,
Genève, Droz, 2013, 584 p.
Né à Senlis,
réfugié à Genève dès 1561, Simon Goulart (1543-1628) est un des
écrivains « polygraphes » les plus féconds de son époque. Traducteur de
Plutarque, éditeur de Montaigne, adaptateur des chansons d’Orlande de
Lassus, commentateur de Du Bartas, auteur d’« histoires extraordinaires
», poète lyrique et satirique voire dramaturge, il fut un « passeur »
entre les Réformes d’expression allemande et française. Au carrefour de
plusieurs disciplines, mêlant philosophie, théologie, morale, musique,
astrologie, démonologie et alchimie, son oeuvre encyclopédique qui
résume les préoccupations de la Renaissance tardive oriente le
calvinisme vers une sensibilité moins austère, plus « littéraire » et
humaniste. Successeur de Calvin et de Bèze à la tête de la Compagnie
des Pasteurs il s’engagea dans l’action politique de son temps qu’il a
analysée avec sagacité en tant qu’historien des guerres de religion.
Les études réunies ici explorent pour la première fois la complexité
d’une œuvre dont les « intérêts vastes comme le monde » concernent un
public averti aussi bien que curieux.
>>> Présentation de l'éditeur
Joachim
du Bellay, Oeuvres
complètes. Tome III, 1551-1553, édition de
Marie-Dominique Legrand, Michel Magnien, Olivier Millet et Daniel
Ménager, Paris, Classiques Garnier, coll. "Textes de la Renaissance",
2013, 186 p.
Ce
volume comprend les poésies de Du Bellay parues de 1551 à 1553. Le
poète renouvelle son inspiration, notamment à travers une veine
«évangélique» dans les Œuvres de l'invention de l'auteur, de façon
inattendue puisqu'il se fait aussi traducteur en français de poèmes
latins (Virgile, Buchanan).
>>> Présentation de l'éditeur
Vocabulaire
et création poétique dans les jeunes années de la Pléiade (1547-1555),
M.-D. Legrand et K. Cameron (dir.), Paris, H. Champion,
2013, 336 p.
Depuis
bien longtemps il n`y a pas eu de synthèse sur cette question immense
du « vocabulaire » des poètes, notamment à l`époque où semble renaître
la langue française sous l`impulsion des premiers arts poétiques et du
programme altier et ambitieux de « La Défense et Illustration de la
Langue française ». Or non seulement les spécialistes de la langue ont
aujourd`hui beaucoup avancé mais il semble que les concordances et les
éditions chronologiques savantes des oeuvres complètes des poètes de la
Pléiade ou de leurs contemporains (sans exclure donc les « arts
poétiques »), grâce à leurs glossaires en particulier, permettent de
grandes avancées dans la connaissance des pratiques poétiques des uns
et des autres. Ainsi on peut être frappé en travaillant sur Du Bellay
ou sur Magny, sur Baïf ou sur Belleau, sur Jodelle, sur Peletier du
Mans, Pontus de Tyard ou encore sur Ronsard de constater des évolutions
intéressantes d`un recueil à l`autre donc d`une année sur l`autre...
Voilà qui donne l`esprit général de l`entreprise et de ses visées; une
fourchette très étroite quant aux dates — de 1547, date de publication
du poème « A la ville du Mans » de Du Bellay, à 1555, celle de
l’édition des premiers « Hymnes » de Ronsard — dicte en outre le type
d`explorations qui ont porté cette réflexion collective.
TABLE
- Introduction par Marie-Dominique LEGRAND
- La naissance de la lexicographie française par Jean PRUVOST
- La traduction comme vitrine du lexique français : la « fantasie »
dans l’Art Poétique d’Horace traduit par Jacques Peletier du Mans par
Alice VINTENON
- Du néo-catullianisme au style mignard par Philip FORD
- Histoire et petite histoire de « ce gros et étrange mot de strophe ».
Éléments de réflexion sur le métadiscours poétique des premières années
de la Pléiade. par Jean-Charles MONFERRAN
- Le mot « objet » dans la poésie amoureuse (1544–v.1560) par Emmanuel
BURON
- Le Tombeau de Marguerite de Navarre : Échos et rémanences de la
langue Évangélique dans la première oeuvre collective de « Ronsard et
sa bande » par Isabelle GARNIER
- « Une sage simplicité » : Enquête sur le lexique de Jacques Peletier
du Mans dans les OEuvres poétiques de 1547 par Nadia CERNOGORA
- Le paradigme de la chevalerie et du suranné dans les premières
oeuvres de Joachim du Bellay par Marie-Dominique LEGRAND
- Le saule et l’olivier : Échos, résonances et intertexte dans L’Olive
de Du Bellay par Rosanna GORRIS CAMOS
- « Inventer une langue » : Le lexique des Amours de Jean-Antoine de
Baïf (1552) par Jean VIGNES
- Le lieu des effets dans les Amours de Ronsard par Francis GOYET
- Orphée démembré : Elocutio, répétition et énonciation dans Les Amours
de Ronsard, à partir du Commentaire de Muret (1553) par Benedikte
ANDERSSON
- « Ô qu’à bon droict les Grecz t’ont nommé d’un beau nom ! » :
L’économie lexicale des Hymnes cosmiques de Ronsard (Le Ciel et Les
Astres, 1555) par Nicolas LOMBART
- Les Épitaphes de Ronsard par Daniel MÉNAGER
- L’introduction du vocabulaire artistique dans le discours critique de
la Pléiade par Agnès REES
- Topiques métaphoriques de Sébillet à Fouquelin par Caroline TROTOT
Les innovations des Odes de Ronsard et leur exploitation dans les
Epithetes de La Porte par Anne-Pascale POUEY-MOUNOU
- Permanence et évolution lexicale dans Les Ruisseaux de Fontaine de
Charles Fontaine (1555) par Élise RAJCHENBACH-TELLER
- Expression poétique et invention lexicale : les adjectifs forgés par
composition (1549-1555) par Olivier HALÉVY
- Le vocabulaire des émotions tragiques dans Cléopâtre captive
d’Étienne Jodelle et Médée de Jean de La Péruse par Florence
DOBBY-POIRSON
- Réflexions sur le vocabulaire des poètes modernes et contemporains
par Jean-Michel MAULPOIX
- Conclusion par Nathalie DAUVOIS
- Épilogue par Marie-Dominique LEGRAND
Index
>>> Présentation de l'éditeur
Bernard Palissy, Oeuvres complètes, sous la
direction de Marie-Madeleine Fragonard; édition présentée et annotée
par Keith Cameron, Jean Céard, Marie-Madeleine Fragonard,
Marie-Dominique Legrand, Frank Lestringant, Gilbert Schrenck; dernière
édition revue et augmentée, Paris, H. Champion, coll. "Textes
littéraires de la Renaissance", 2010, 632 p.
Les
Œuvres de Palissy sont comme un itinéraire dans la découverte des
savoirs et des arts de la Renaissance. À peine sorti de la prison où
l`ont jeté les premiers troubles de religion, Palissy décrit son art et
son esthétique de peintre-verrier devenu émailleur de "rustiques
figulines", ses projets de jardinier, d`architecte. C`est aussi une
réflexion sur la folie des hommes et sa foi profonde. L’admiration des
merveilles du monde gouverne son propre désir de créer de la beauté.
Bernard Palissy témoigne, face au savoir antique des lettrés, de son
savoir supérieur : don de Dieu, talent à faire fructifier, mais aussi
fruit de l`observation minutieuse et raisonnée du réel. La Théorie ne
vient pour lui qu`après l`expérience. Fontaines et fossiles, fumiers et
mar ais salants, pierres et matière finissent par livrer des secrets,
et lui faire concevoir l`unité d`une Nature sans cesse en travail.
Fragments d`autobiographie d`un artiste qui fut aussi un croyant et un
savant, elles font ici l`objet d`une édition critique complète avec des
notes, réalisées par une équipe d`universitaires. Le volume comprend :
l`architecture de la Grotte rustique de Monseigneur le duc de
Montmorancy (1563); la recepte véritable par laquelle tous les hommes
pourront apprendre à multiplieret augmenter leurs thésors (1563); les
discours admirables, de la nature des eaux et fonteines, des métaux,
des sels et salines, des pierres, du feu et des émaux, avec plusieurs
autres excellents secrets des choses naturelles (1580).
>>> Présentation de l'éditeur
Testaments
pour rire. Testaments facétieux et polémiques dans la littérature
d'Ancien Régime (1465-1799). Édité par Marie-Hélène
SERVET-PRAT et Pierre SERVET, Genève, Droz, 2013, 2
vol. de 926+866 pages.
Pierre
et Marie-Hélène Servet rassemblent, pour la première fois dans une
édition critique, plus de 90 testaments, fictifs dans leur immense
majorité, écrits dans la lignée de l’œuvre de Villon entre la fin du
XVe et la fin du XVIIIe siècle. Ces textes, inédits pour certains,
souvent difficilement accessibles, sont accompagnés d’un apparat
critique qui leur apporte la contextualisation et les éclairages
historique, littéraire, linguistique, éditorial, indispensables.
L’introduction générale propose une réflexion approfondie sur les
sources juridiques – le testament civil – et littéraires, l’orientation
facétieuse et/ou polémique de ces textes, la diversité de leurs
registres, de la satire au pamphlet, et de leurs idéologies, leurs
regroupements et leur évolution au fil des foyers pamphlétaires
(guerres de religion, Mazarinades, phases de la Révolution). Cette
édition permet ainsi de mettre au jour l’existence d’un nouveau genre
littéraire, saisi dans son évolution, son apogée, son déclin; elle
propose aussi une réflexion plus générale sur la littérature de combat
et sur le fonctionnement de la vie littéraire à travers les jeux de
réécriture et de rééditions; elle ouvre enfin des perspectives sur la
subversion des formes et des genres par l’écriture polémique.
>>> Présentation de l'éditeur
Marie-Madeleine
Fragonard, Variations sur la
grâce et l'impuissance de la parole, Paris, Presses de la
Sorbonne Nouvelle, 2011, 2 t., 629 p.
Poétique, politique,
pragmatique : il s'agit de rassembler dans une même réflexion des
éléments relevant du religieux, du politique et de l'histoire des
formes littéraires. Les textes naissent des heurts, de psychomachies
passionnelles particulières et de guerres massives. Les lettrés vivent
dans une histoire qui les somme de prendre parti et d'inventer leur
dignité et leur utilité en même temps que leur public.
L'efficacité des représentations littéraires, le volontarisme
historique et moral des auteurs suscitent une illusion de maîtrise dans
et par l'action. Si la polémique est l'espace où transparaît le mieux
la puissance de la parole, elle libère l’imaginaire et la passion, et
conduit aussi à s’interroger sur l’éthique qui en commande les
figurations, qui mêlent forces du présent et forces du passé, besoin de
référence, purs fantasmes et exigence de Vérité.
Transmettre par la parole : cet ouvrage se fonde sur le
questionnement, toujours d’actualité, de l’efficacité de la parole et
de ses ruses pour négocier le réel avec la transmission de l’absolu.
Prix de l'Académie française 2012 - Histoire et
Sociologie (Fondation Monseigneur Marcel)
>>>
Presses de la Sorbonne Nouvelle
Samuel
Junod, Agrippa d’Aubigné ou les misères du prophète, Genève,
Droz, 2008. 352 p.
Agrippa d’Aubigné ou les misères du prophète
explore les paradoxes qui s'attachent à la fonction prophétique. Parole
absolue qui doit s'incarner dans les contingences de l'histoire, elle
aliène son énonciateur, qui ne possède en général ni l'art, ni les
prédispositions naturelles, ni l'envie pour en assumer la mission. Rêve
de performativité et d'efficacité, le propos prophétique est avant tout
le constat de son impuissance dans le présent, du rejet et de la
suspicion qui caractérisent sa réception. Dans Les Tragiques, Aubigné
estime la mission de sa parole à l'aide de figures, telles que celles
de Jonas et Jérémie, exemplaires d'un prophétisme conçu sur le mode du
tourment. La complexité de l'èthos prophétique albinéen se nourrit en
outre de la place problématique qu'occupe le prophète dans
l'ecclésiologie protestante, position vide qui ne laisse plus guère de
champ qu'à des postures, comme le montrent les écrits de Luther, Calvin
et Zwingli. Un problème de reconnaissance affecte le prophète, au point
d'en devenir probablement une des caractéristiques intrinsèques. Si
Agrippa d'Aubigné intègre cette donnée dans sa propre énonciation, il
est remarquable que cette dernière perturbe aussi le discours critique
sur son « prophétisme » dès la première réception des Tragiques au XIXe
siècle.
>>>
Droz
>>>
Recension
sur fabula
Cécile
Huchard, D’Encre et de sang. Simon Goulart et la Saint Barthélémy,
Paris, Honoré Champion, 2007, collection « Bibliothèque littéraire de
la Renaissance », 640 p.
Quelques
années après la Saint-Barthélemy, Simon Goulart (1543-1628), pasteur
réfugié à Genève, publie les Mémoires de l'Estat de France sous
Charles IX, à la fois réquisitoire juridique, récit historique,
réflexion politique et mémorial religieux. L'étude des structures
méthodologiques, rhétoriques et idéologiques qui donnent sa cohérence à
cette compilation de textes d'intentions et de genres divers montre une
manière d'écrire et de lire l'histoire, entre modèles érudits et
nécessités polémiques. Les enjeux en sont la réception et la
construction d'un événement " inouï ", mais aussi les représentations
du passé et du présent, ou l'articulation entre visions politique et
religieuse.
>>>
Champion
>>> Recension sur
revues.org
Ambroise Paré, La manière de traiter les plaies, éd. M.-M. Fragonard, Paris, PUF, 2007.
sPontus
de Tyard, Oeuvres complètes. Tome VI, édition critique par
Marie-Madeleine Fragonard, François Rouget et François Roudaut, Paris,
Honoré Champion, "Textes de la Renaissance" n°123, 2007, 976 p.
La Mémoire des guerres de religion. La concurrence des genres historiques XVIe-XVIIIe
siècles. Actes du Colloque international de Paris (15-16 novembre
2002), réunis par Jacques Berchtold et Marie-Madeleine Fragonard, Droz, 2007.
Les Enseignements d’Anne de France à sa fille
(1505), éd. Tatiana Clavier & E. Viennot, Saint-Etienne, coll. "La
Cité des dames", 2005.
Mémoires et discours de Marguerite de Valois
(1574-1614), éd. É. Viennot, 2004.
Éliane VIENNOT, Marguerite de Valois, «la reine
Margot», Paris, Perrin, coll. «Tempus», 2005, 655 p.
Florence
Dobby-Poirson, Le
pathétique dans le théâtre de Robert Garnier.
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