LieuxLes demeures d’Agrippa d’AubignéEnfance 1) Hostel Saint-Maury, près de Pons, le 8 février 1551 (ou 18 février 1552 selon notre calendrier) : Agrippa d’Aubigné y naquit. 2) Archiac, chez Aubin d’Abeville, où le père d’Agrippa d’Aubigné s’établit après la naissance de son fils. Aubigné y revint à l’âge de quinze ans. Il s’y trouvait quand les secondes guerres éclatèrent. 3) Demeure de Mathieu Béroalde (dans le quartier Sainte-Geneviève à Paris), précepteur d’Agrippa d’Aubigné. Le jeune Agrippa y emménage à l’âge de 10 ans. 4) Château de Montargis, où la troupe de Béroalde en fuite fut reçue par Renée de France. 5) Maison du président de l’Estoile, à Orléans, où la troupe de Béroalde s’est réfugiée après avoir dû quitter le château de Montargis. Agrippa d’Aubigné y guérit de la peste dont il fut atteint peu de temps après son arrivée. 6) « Logis de la Reine », un des hôtels du cloître Saint-Aignan à Orléans, où Béroalde et sa troupe se sont installés dans le courant de l’année 1562. C’est de là que le jeune Agrippa participa à son premier combat, élevant des mottines pour défendre les îles de l’assaut du duc de Guise. 7) Collège de Genève, où Béroalde envoya Agrippa d’Aubigné quand celui-ci eut treize ans. Il y resta deux ans avant de rejoindre Lyon à la suite d’un procès qui l’incita à quitter rapidement la ville. Retraites du soldat et de l’écrivain 8) Terre des Landes-Guinemer, héritée de sa mère, où Agrippa d’Aubigné vint s’installer après la paix de Saint-Germain, qui mettait fin aux troisièmes guerres. Il trouva sa demeure occupée par un usurpateur et s’engagea dans un procès qu’il remporta. Il resta deux ans dans ce petit hameau et y revint après sa rupture avec Diane Salviati. Des années plus tard, après avoir combattu aux côtés de Henri de Navarre, il revint à nouveau aux Landes-Guinemer de 1577 à 1579, et commença à écrire les Tragiques. 9) Château de Talcy. Situé à quelques kilomètres des Landes-Guinemer, ce château était le domaine de Jean Salviati, père de Diane, dont Agrippa d’Aubigné tomba éperdument amoureux. Agrippa se réfugia à Talcy après la Saint-Barthélemy. C’est là qu’il aurait eu une vision, signe selon lui de son élection et de son devoir d’écrire les Tragiques. Château de Talcy. Auteur de la photographie: Patrick Giraud 10) Le Louvre. En 1573, Agrippa d’Aubigné rentra au service du roi de Navarre, alors prisonnier des Valois, en tant qu’écuyer du roi, et y resta jusqu’en 1576. Des années plus tard, en 1605, il fut invité par Henri IV à venir à nouveau séjourner à la Cour, pour enseigner le combat aux écuyers La Broue et Bonouvriers. Il y résida deux mois et y revint lors de ses passages à Paris, jusqu’en 1609. 11) Cour de Nérac. Agrippa d’Aubigné se rendit aux conférences de Nérac, en février 1579 12) Château de Mursay, où Agrippa s’installa avec sa femme Suzanne de Lezay, après leur mariage en juin 1583. Il y séjourna à plusieurs reprises durant ses premières années de mariage. À partir de 1589, il passait son temps tantôt à Mursay, tantôt à Maillezais, dont il avait été nommé gouverneur. 13) Maillezais. Dans la nuit du 31 décembre 1588 au 1er janvier 1589, Agrippa d’Aubigné s’empara de Maillezais. Il fut nommé gouverneur de la place, charge qu’il exerça pendant trente ans. Maillezais devint sa résidence officielle 14) Forteresse du Dognon : bastion construit à une lieue de Maillezais qui permettait à Aubigné de contrôler l’important trafic sur la Sèvre niortaise et de protéger les approches de Maillezais. 15) Maison de Maillé près de Maillezais, qu’Aubigné fit bâtir en 1612, pour avoir une demeure où se retirer en cas de menace de siège. C’est dans la maison de Maillé qu’Agrippa d’Aubigné fit imprimer clandestinement et à ses frais les Tragiques. C’est également là qu’il fit imprimer la première édition de l’Histoire universelle. 16) Saint-Jean d’Angély, où Agrippa d’Aubigné s’installa à la fin de 1619. Dernières années à Genève Agrippa d’Aubigné, contre qui avait été lancé un mandat d’arrêt en 1620, dut fuir vers Genève, où il résolut de mourir. 17) Demeure de la famille d’Antoine Pelissari 18) Demeure de la famille de Tournes 19) Maison du syndic Sarrasin 20) Château de Crest, près de Genève. Agrippa d’Aubigné put l’acquérir le 12 janvier 1621. Il en fit donation à sa fille Marie – qui mourut en 1625 – et à ses enfants, en en conservant l’usufruit. Château du Crest. Photographie de Marie-Dominique Legrand Autres lieux appartenant à la famille d’Aubigné, où Agrippa n’a pas séjourné 21) château de Surimeau : Suzanne de Lezay avait hérité ce château de son père. Il était en ruines et Aubigné renonça à le remettre en état. Il revint à Constant d’Aubigné 22) Terres du Chaillou : terres acquises par Agrippa d’Aubigné au moment de son mariage. 23) Terres de la petite Faye : terres acquises par Agrippa d’Aubigné au moment de son mariage. |
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