Documents biographiquesLE MANUSCRIT CLAIRAMBAULT ......................................... f° 168 M. de Vaudelière [Vernaliere ?]en tout cas pas Charles de Parabère-Neuillan à Pontchartrain Niort, le 8 septembre Correspondance, p. 1427 « Je vous dirai que le sieur d'Aubigné ayant été averti du temps qu'on devait exécuter quelques entreprisesen ces quartiers de deçà et notamment sur Maillezais et le Dognon entre autres par le sieur de Surimeau, son fils, et que pour cet effet le rendez-vous était en un endroit appelle Sigonie/Syonnie fort proche desdits lieux la nuit de mercredi venant à jeudi dernier, cela fut cause qu'il dépêcha le sieur de d'Ade, son gendre, avec quelque nombre de soldats pour s'aller embûcher aux écluses et avenues par où il estimait qu'il devait passer. Ce qui succéda de façon que bientôt après qu'il eut logé les gens, trois bateaux voulurent passer, en un desquels était ledit Surimeau, qui se sauva. Les autres deux furent pris et treize soldats qui étaient dedans, qui furent menés audit Maillezais, la plus part desquels sont enfants de cette ville où le dit Surimeau s'en revint, et y était encore lors que j'arrivai ici, et m'assura-t-on qu'il me viendrait voir, mais je viens d'être averti qu'il s'en est allé à ce matin. Voilà sommairement ce que j'ai pu apprendre de cette affaire, ayant estimé être de mon devoir de vous le faire savoir. Je me suis rendu ici pour cette occurrence, pour prendre [rendre] au roi ce que peut et doit un très humble et fidèle serviteur, et ce d'autant plus comme vous pourrez juger que ces actions extraordinaires pourraient apporter quelques altérations dans le pays, à quoi j'apporterai tout le soin qu'il me sera possible pour contenir toutes choses en bon état. Avant que cette affaire n'éclate, ceux qui s'en mêlaient faisaient assez la montre par leurs déportements qu'ils avait quelques grands desseins comme s'ils [eussent cru] prendre le lièvre au [collet] [168 v°]. Si lors que j'étais à la cour on eût voulu donner quelque lieu à mes avis, peut-être que tout ceci ne fût pas arrivé et que les choses se fussent mises en une même assiette. On a mandé vers monsieur de Rohan à ce que on m'a assuré, et on l'attend bien tôt à Fontenay. C'est ce que je vous puis dire pour le présent, réservant de vous tenir averti de ce qui pourra survenir que j'estime être digne que vous sachiez. » |
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