Documents biographiquesLE MANUSCRIT CLAIRAMBAULT ......................................... f° 137 Montholon à Pontchartrain Poitiers, 2 mars [Nouvelles] « Je vous ai écrit trois fois le 26 du passé et une le lendemain. M. de Parabère a depuis été ici pour aller à Niort, il se montre fort ferme au service du Roi aussi bien que M. de Brassac comme je vous ai mandé. Il sait le traité de 34 Dognon que xliii Aubigné publie fort, je ne sais pas à quel dessein. Je lui ai dit que si cela se parachevait on se résoudrait à le mettre par terre, ce qui l'a fort contenté. J'ai donné avis à tous les gouverneurs et à toutes les villes suivant la lettre du Roi du 24. Je ne crois pas que rien branle dans les places. Sivray seul me fait peur car la place ne vaut rien, n'y a personne dedans et est quasi à la vue d'Angoulême. Je vous prie y aviser, et à Tonnay-Charente qui est fort à la batterie et d'importance. Le Seigneur nous aura unis. M. de la Châtaigneraie m'a prié de vous écrire de lui et vouloir faire donner de l'argent pour fortifier sa place qui est en très mauvais état. Il a fait saisir ce Gabrier qui est cause de ce qui se passa à Parthenay à Noël. J'ai envoyé un conseiller de ce Présidial pour lui faire son procès. La reine mère, de Saint-Savin, alla coucher à l'Isle-Jourdain où celui qui est dans le château ne voulut point ouvrir, de là à Confolens, Rochefoucauld, Angoulême où elle arrive aujourd'hui. [.] » [les places stables, sauf Sivray près d'Angoulême et Tonnay Charente à surveiller. Le responsable de L'Ile-Jourdain n'a pas voulu ouvrir à la reine mère, puis elle est allée à Confolens, Rochefoucauld, Angoulême. Le marquis de Mauny ? est avec elle, M. de Chambaret ?, M. de Biron. L'Assemblée de la Rochelle: ne pas reconnaître leurs députés car ce serait légitimer une assemblée illicite. Quelques bourgeois se repentent. Le gentilhomme venu d'Angleterre "ne s'ouvre point encore" ] |
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