Documents biographiquesLE MANUSCRIT CLAIRAMBAULT ......................................... f° 126 Montholon à Pontchartrain 26 janvier 1619 L'Assemblée de la Rochelle prie les Grands du parti de solliciter un brevet pour une Assemblée générale. Ecrit aux députés généraux. Mais "ils se sépareront à meilleur marché". « Si Sa Majesté veut donner le brevet de séparation pour le mois de septembre, promet en termes généraux de donner contentement à ceux de Béarn, et les laisse retirer en leurs maisons sans être recherchés. Ils ont reçu lettre de Béarn qui portait avis de ce [.] qu'elle y a fait, la résolution qu'on y a d'obéir aux instructions, fors M. de Lescun, qui en est fort blâmé par eux. Ils ont député les sieurs de Courtomer et du Fos vers M. d'Aubigné pour le conjurer de ne se point défaire du Dognon, lui devant offrir entreténement de douze soldats pendant une année. On n'en savait point la cause. On attend le gouverneur de Clairac et le sieur de Sallettes députés de la basse Guyenne, celui-ci est neveu de l'évêque de Lescar. Outre ce que vous voyez ci-dessus touchant monsieur d'Aubigné, il se présente une nouvelle traverse car M. de Parabère revient à Niort par commandement du roi à ce qu'il fait courir le bruit. Son voisinage du Dognon traversera notre affaire car il craint grandement que lx Rohan, y soit logé. Ce coup est d'importance. 21 M de La Tabarière que vous savez être le gendre de Du Plessis se mêle à cette heure avec 24 M. de Loudrieres et Bessay ce qu'il n'avait fait jusqu'ici. S'il vous plaisait me mander comment 24 Loudrieres et 26 Champdolent et autres sont à la Cour, je saurais mieux comment je dois vivre avec eux. J'ai fait savoir doucement à M. de Tonnay-Charente le point où était sa maison. NB S'il vous plaisait me couler quelquefois un mot du sentiment qu'on a des ouvertures que je fais par mes lettres, vous m'obligeriez fort et me donneriez ce contentement que je ne vais pas à tâtons. Celle que je vous écris est fort aisée si on veut adoucir les affaires. M. de Saint Luc m'a vu passant ici, et ne parle que de paix. Le baron de Faeneste fait un grand bruit du garde-côte. Le lieutenant de Niort est allé à la Cour, il n'a passé ici, ains à Saint-Jouin voir M. de Maillezais pour le convier à traiter avec xliii Aubigné. |
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